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法语小尼古拉2

2025-02-16 11:46  浏览数:168  来源:小键人15117850    

Je suis monté dans ma chambre, je me suis couché sur le lit et je me suis mis à pleurer. C
’est vrai ça, si mon papa et ma maman m’aimaient, ils s’occuperaient un peu de moi!Louiset
te Je n’étais pas content quand maman m’a dit qu’une de ses amies viendrait prendre le thé
avec sa petite fille. Moi, je n’aime pas les filles. C’est bête, ça ne sait pas jouer à a
utre chose qu’à la poupée et à la marchande et ça pleure tout le temps. Bien sûr, moi auss
i je pleure quelquefois, mais c’est pour des choses graves, comme la fois où le vase du sa
lon s’est cassé et papa m’a grondé et ce n’était pas juste parce que je ne l’avais pas fai
t exprès et puis ce vase il était très laid et je sais bien que papa n’aime pas que je jou
e à la balle dans la maison, mais dehors il pleuvait. « Tu seras bien gentil avec Louisett
e, m’a dit maman, c’est une charmante petite fille et je veux que tu lui montres que tu es
bien élevé. » Quand maman veut montrer que je suis bien élevé, elle m’habille avec le cos
tume bleu et la chemise blanche et j’ai l’air d’un guignol. Moi j’ai dit à maman que j'aim
erais mieux aller avec les copains au cinéma voir un film de cow-boys, mais maman elle m’a
fait des yeux comme quand elle n’a pas envie de rigoler. « Et je te prie de ne pas être b
rutal avec cette petite fille, sinon, tu auras affaire à moi, a dit maman, compris? » A qu
atre heures, l’amie de maman est venue avec sa petite fille. L’amie de maman m’a embrassé,
elle m’a dit, comme tout le monde, que j’étais un grand garçon, elle m’a dit aussi « Voil
à Louisette. » Louisette et moi, on s’est regardés. Elle avait des cheveux jaunes, avec de
s nattes, des yeux bleus, un nez et une robe rouges. On s’est donné les doigts, très vite.
Maman a servi le thé, et ça, c’était très bien, parce que, quand il y a du monde pour le
thé, il y a des gâteaux au chocolat et on peut en reprendre deux fois. Pendant le goûter,
Louisette et moi on n’a rien dit. On a mangé et on ne s’est pas regardés. Quand on a en fi
ni, maman a dit : «Maintenant, les enfants, allez vous amuser. Nicolas, emmène Louisette d
ans ta chambre et montre-lui tes beaux jouets. » Maman elle a dit ça avec un grand sourire
, mais en même temps elle m’a fait des yeux, ceux avec lesquels il vaut mieux ne pas rigol
er. Louisette et moi on est allés dans ma chambre, et là, je ne savais pas quoi lui dire.
C’est Louisette qui a dit, elle a dit «Tu as l’air d’un singe. » Ça ne m’a pas plu, ça, al
ors je lui ai répondu : « Et toi, tu n’es qu’une fille! » et elle m’a donné une gifle. J’a
vais bien envie de me mettre à pleurer, mais je me suis retenu, parce que maman voulait qu
e je sois bien élevé, alors, j’ai tiré une des nattes de Louisette et elle m’a donné un co
up de pied à la cheville. Là, il a fallu quand même que je fasse « ouille, ouille »parce q
ue ça faisait mal. J’allais lui donner une gifle, quand Louisette a changé de conversation
, elle m’a dit « Alors, ces jouets, tu me les montres? » J’allais lui dire que c’était des
jouets de garçon, quand elle a vu mon ours en peluche, celui que j’avais rasé à moitié un
e fois avec le rasoir de papa. Je l’avais rasé à moitié seulement, parce que le rasoir de
papa n’avait pas tenu le coup. « Tu joues à la poupée? » elle m’a demandé Louisette, et pu
is elle s’est mise à rire. J’allais lui tirer une natte et Louisette levait la main pour m
e la mettre sur la figure, quand la porte s’est ouverte et nos deux mamans sont entrées. «
Alors, les enfants, a dit maman, vous vous amusez bien? — Oh, oui madame! » a dit Louiset
te avec des yeux tout ouverts et puis elle a fait bouger ses paupières très vite et maman
l’a embrassée en disant : «Adorable, elle est adorable! C’est un vrai petit poussin! » et
Louisette travaillait dur avec les paupières. «Montre tes beaux livres d’images à Louisett
e », m’a dit ma maman, et l’autre maman a dit que nous étions deux petits poussins et elle
s sont parties. Moi, j’ai sorti mes livres du placard et je les ai donnés à Louisette, mai
s elle ne les a pas regardés et elle les a jetés par terre, même celui où il y a des tas d
’Indiens et qui est terrible : « Ça ne m’intéresse pas tes livres, elle m’a dit, Louisette
, t’as pas quelque chose de plus rigolo? » et puis elle a regardé dans le placard et elle
a vu mon avion, le chouette, celui qui a un élastique, qui est rouge et qui vole. « Laisse
ça, j’ai dit, c’est pas pour les filles, c’est mon avion! » et j’ai essayé de le reprendr
e, mais Louisette s’est écartée. «Je suis l’invitée, elle a dit, j’ai le droit de jouer av
ec tous tes jouets, et situ n’es pas d’accord,j’appelle ma maman et on verra qui a raison!
» Moi, je ne savais pas quoi faire, je ne voulais pas qu’elle le casse, mon avion, mais j
e n’avais pas envie qu’elle appelle sa maman, parce que ça ferait des histoires. Pendant q
ue j’étais là, à penser, Louisette a fait tourner l’hélice pour remonter l’élastique et pu
is elle a lâché l’avion. Elle l’a lâché par la fenêtre de ma chambre qui était ouverte, et
l’avion est parti. « Regarde ce que tu as fait, j’ai crié. Mon avion est perdu! » et je m
e suis mis à pleurer. « Il n’est pas perdu, ton avion, bêta, m’a dit Louisette, regarde, i
l est tombé dans le jardin, on n’a qu’à aller le chercher. » Nous sommes descendus dans le
salon et j’ai demandé à maman si on pouvait sortir jouer dans le jardin et maman a dit qu
’il faisait trop froid, mais Louisette a fait le coup des paupières et elle a dit qu’elle
voulait voir les jolies fleurs. Alors, ma maman a dit qu’elle était un adorable poussin et
elle a dit de bien nous couvrir pour sortir. Il faudra que j’apprenne, pour les paupières
, ça a l’air de marcher drôlement, ce truc! Dans le jardin, j’ai ramassé l’avion, qui n’av
ait rien, heureusement, et Louisette m’a dit : «Qu’est-ce qu’on fait? Je ne sais pas, moi,
je lui ai dit, tu voulais voir les fleurs, regarde-les, il y en a des tas par là. » Mais
Louisette m’a dit qu’elle s’en moquait de mes fleurs et qu’elles étaient minables. J’avais
bien envie de lui taper sur le nez, à Louisette, mais je n’ai pas osé, parce que la fenêt
re du salon donne sur le jardin, et dans le salon il y avait les mamans. « Je n’ai pas de
jouets, ici, sauf le ballon de football, dans le garage. » Louisette m’a dit que ça, c’éta
it une bonne idée. On est ailes chercher le ballon et moi j 'étais très embêté, j 'avals p
eur que les copains me voient jouer avec une fille. « Tu te mets entre les arbres, m’a dit
Louisette, et tu essaies d’arrêter le ballon. » Là, elle m’a fait rire, Louisette, et pui
s. elle a pris de l’élan et, boum! un shoot terrible! La balle, je n’ai pas pu l’arrêter,
elle a cassé la vitre de la fenêtre du garage. Les mamans sont sorties de la maison en cou
rant. Ma maman a vu la fenêtre du garage et elle a compris tout de suite. «Nicolas! elle m
’a dit, au lieu de Jouer à des jeux brutaux, tu ferais mieux de t’occuper de tes invités,
surtout quand ils sont aussi gentils que Louisette! » Moi, j’ai regardé Louisette, elle ét
ait plus loin, dans le jardin, en train de Sentir les bégonias. Le soir, j 'ai été privé d
e dessert, mais ça ne fait rien, elle est chouette, Louisette, et quand on sera grands, on
se mariera. Elle a un shoot terrible! On a répété pour le ministre On nous a fait tous de
scendre dans la cour et le directeur est venu nous parler. «Mes chers enfants, il nous a d
it, j 'ai le grand plaisir de vous annoncer qu’à l’occasion de son passage dans notre vill
e Monsieur le Ministre va nous faire l’honneur de venir visiter cette école. Vous n’ignore
z peut-être pas que Monsieur le Ministre est un ancien élève de l’école. Il est pour vous
un exemple, un exemple qui prouve qu’en travaillant bien il est possible d’aspirer aux plu
s hautes destinées. Je tiens à ce que Monsieur le Ministre reçoive ici un accueil inoublia
ble et je compte sur vous pour m’aider dans ce but. » Et le directeur a envoyé Clotaire et
Joachim au piquet parce qu’ils se battaient. Après, le directeur a réuni tous les profess
eurs et les surveillants autour de lui et il leur a dit qu’il avait des idées terribles po
ur recevoir le ministre. Pour commencer, on allait tous chanter La Marseillaise et puis ap
rès, trois petits s’avanceraient avec des fleurs et ils donneraient les fleurs au ministre
. C’est vrai qu’il a des chouettes idées le directeur et ce sera une bonne surprise pour l
e ministre de recevoir des fleurs, il ne s’y attend sûrement pas. Notre maîtresse a eu l’a
ir inquiète, je me demande pourquoi. Je la trouve nerveuse, ces derniers temps, la maîtres
se. Le directeur a dit qu’on allait commencer la répétition tout de suite et là, on a été
rudement contents, parce qu’on n’allait pas aller en classe. Mademoiselle Vanderblergue, q
ui est professeur de chant, nous a fait chanter La Marseillaise. Il paraît que ce n’était
pas trop réussi, pourtant, on faisait un drôle de bruit. C’est vrai que nous, nous étions
un peu en avance sur les grands. Eux, ils en étaient au jour de gloire qui est arrivé et n
ous, nous en étions déjà au deuxième étendard sanglant qui est levé, sauf Rufus qui ne con
naît pas les paroles et qui faisait « lalala » et Alceste qui ne chantait pas parce qu’il
était en train de manger un croissant. Mademoiselle Vanderblergue a fait des grands gestes
avec les bras pour nous faire taire, mais au lieu de gronder les grands qui étaient en re
tard, elle nous a grondés nous qui avions gagné et ce n’est pas juste. Peut-être, ce qui a
mis en colère mademoiselle Vanderblergue, c’est que Rufus, qui chante en fermant les yeux
, n’avait pas vu qu’il fallait s’arrêter et il avait continué à faire « lalala ». Notre ma
îtresse a parlé au directeur et à mademoiselle Vanderblergue et puis le directeur nous a d
it que seuls les grands chanteraient, les petits feraient semblant. On a essayé et ça a tr
ès bien marché, mais il y avait moins de bruit et le directeur a dit à Alceste que ce n’ét
ait pas la peine de faire des grimaces pareilles pour faire semblant de chanter et Alceste
lui a répondu qu’il ne faisait pas semblant de chanter, qu’il mâchait et le directeur a p
oussé un gros soupir. «Bon, a dit le directeur, après La Marseillaise, On va faire avancer
trois petits. » Le directeur nous a regardés et puis il a choisi Eudes, Agnan, qui est le
premier de la classe et le chouchou de la maîtresse, et moi. «Dommage que ce ne soit pas
des filles, adit le directeur, on pourrait les habiller en bleu, blanc et rouge, ou alors,
ce qui se fait parfois, on leur met un noeud dans les cheveux, c’est du meilleur effet. »
« Si on me met un noeud dans les cheveux, ça va fumer », a dit Eudes. Le directeur a tour
né la tête très vite et il a regardé Eudes avec un oeil tout grand et l’autre tout petit,
à cause du sourcil qu’il avait mis dessus. «Qu’est-ce que tu as dit? » a demandé le direct
eur, alors notre maîtresse a dit très vite : «Rien, monsieur le directeur, il a toussé. —
Mais non, mademoiselle, a dit Agnan, je l’ai entendu, il a dit... » Mais la maîtresse ne l
’a pas laissé finir, elle lui a dit qu’elle ne lui avait rien demandé. «Exactement, sale c
afard, a dit Eudes, on ne t’a pas sonné. » Agnan s’est mis à pleurer et à dire que personn
e ne l’aimait et qu’il était très malheureux et qu’il se sentait mal et qu’il allait en pa
rler à son papa et qu’on allait voir ce qu’on allait voir et la maîtresse a dit à Eudes de
ne pas parler sans avoir la permission et le directeur s’est passé la main sur la figure
comme pour l’essuyer et il a demandé à la maîtresse si cette petite conversation était ter
minée et s’il pouvait continuer, la maîtresse elle est devenue toute rouge et ça lui allai
t très bien, elle est presque aussi jolie que maman, mais chez nous c’est plutôt papa qui
devient rouge. « Bien, a dit le directeur, ces trois enfants vont s’avancer vers Monsieur
le Ministre et vont lui offrir des fleurs. Il me faut quelque chose qui ressemble à des bo
uquets de fleurs pour la répétition. » Le Bouillon, qui est le surveillant, a dit « J’ai u
ne idée, monsieur le directeur, je reviens tout de suite », et il est parti en courant et
il est revenu avec trois plumeaux. Le directeur a eu l’air un peu surpris et puis il a dit
que oui, après tout, pour la répétition, ça ferait l’affaire. Le Bouillon nous a donné un
plumeau à chacun, à Eudes, à Agnan et à moi. « Bien, a dit le directeur, maintenant, les
enfants, nous allons supposer que je suis Monsieur le Ministre, alors vous, vous vous avan
cez et vous me donnez les plumeaux. » Nous, on fait comme il avait dit, le directeur, et o
n lui a donné les plumeaux. Le directeur tenait les plumeaux dans les bras, quand tout d’u
n coup il s’est fâché. II a regardé Geoffroy et il lui a dit «Vous, là-bas! Je vous ai vu
rire. J’aimerais bien que vous nous disiez ce qu’il y a de tellement drôle, pour que nous
puissions tous en profiter. C’est ce que vous avez dit, m’sieu, a répondu Geoffroy, l’idée
de mettre des noeuds dans les cheveux de Nicolas, Eudes et ce sale chouchou d’Agnan, c’es
t ça qui m’a fait rigoler! Tu veux un coup de poing sur le nez?» a demandé Eudes. « Ouais
», j’ai dit, et Geoffroy m’a donné une gifle. On a commencé à se battre et les autres copa
ins s’y sont mis aussi, sauf Agnan qui se roulait par terre en criant qu’il n’était pas un
sale chouchou et que personne ne l’aimait et que son papa se plaindrait au ministre. Le d
irecteur agitait ses plumeaux et criait : « Arrêtez! Mais arrêtez! » Tout le monde courait
partout, mademoiselle Vanderblergue s’est trouvée mal, c’était terrible. Le lendemain, qu
and le ministre est venu, ça c’ est bien passé, mais nous on ne l’a pas vu, parce qu’on no
us avait mis dans la buanderie, et même si le ministre avait voulu nous voir il n’aurait p
as pu Parce que la porte était fermée à clef. Il a de drôles d’idées, le directeur! Je fum
e J’étais dans le jardin et je ne faisais rien, quand est venu Alceste et il m’a demandé c
e que je faisais et je lui ai répondu : « Rien. » Alors, Alceste m’a dit : « Viens avec mo
i, j’ai quelque chose à te montrer, on va rigoler. » Moi, j’ai tout de suite suivi Alceste
, on s’amuse bien tous les deux. Alceste, je ne sais pas si je vous l’ai dit, c’est un cop
ain qui est très gros et qui mange tout le temps. Mais là, il ne mangeait pas, il avait la
main dans la poche et, pendant que nous marchions dans la rue, il regardait derrière lui
comme pour voir si on ne nous suivait pas. « Qu’est-ce que tu veux me montrer, Alceste? »
j 'ai demandé. « Pas encore », il m’a dit. Enfin, quand on a tourné le coin de la rue, Alc
este a sorti de sa poche un gros cigare. «Regarde, il m’a dit, et c’est un vrai, pas en ch
ocolat! »Ça, qu’il n’était pas en chocolat, il n’avait pas besoin de me le dire, si le cig
are avait été en chocolat, Alceste ne me l’aurait pas montré, il l’aurait mangé. Moi, j’ét
ais un peu déçu, Alceste m’avait dit qu’on allait rigoler. « Et qu’est-ce qu’on va faire a
vec ce cigare? » j’ai demandé. « Cette question! m’a répondu Alceste



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